Après une vingtaine d’année de disette sur le marché des exportations, le Rafale, l’avion de combat de Dassault, commence à séduire de plus en plus de pays. Depuis quelques années, les demandes de cette avion ne cessent d’accroitre pour permettre au Rafale d’être parmi les avions les prisés au monde.
Des revers à répétition
L’avion Rafale a été conçu à la fin des années 80 par Dassault avec la collaboration de Snecma et Thales. C’est MBDA que s’est chargé de sa dotation en armement. Seule la France s’est lancée dans ce projet étant donné que les autres pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne souhaitaient surtout un avion qui se tourne plus particulièrement vers la défense aérienne et l’attaque au sol. Ce qui n’est pas le cas du Rafale puisque ce dernier est surtout un avion polyvalent. Lors de son premier lancement, le premier ministre déplore le cout trop important généré par ce projet et le prix de ce dernier sur le marché. En effet, il faut débourser au moins 100 millions € pour disposer d’un seul Rafale. Les commandes se font rares et l’avion a beaucoup de retard sur ses concurrents directs comme Boeing ou le F35 des américains. Mais après une lutte acharnée et une grande patience, Dassault a vu ses progrès être récompensés.
Des preneurs venant des 4 coins du monde
Bien que les commandes soient arrivées 20 ans après la mise en vente du Rafale sur le marché, c’est une belle revanche pour Dassault. En effet, des pays comme l’Egypte, le Qatar ou encore l’Inde viennent de passer commandes pour une livraison avant fin 2019. Le quinquennat de François Hollande a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué à savoir vendre une quantité importante de Rafale à des pays partenaires. Plus de 84 d’avions Rafale trouvent actuellement preneurs et cela risque d’augmenter dans les années à venir.